don't it get lonely out there, little darling well, come on home, i'll be here with open arms to hold you.

Si l’homme assis à la table de droite lui faisait encore un clin d’œil, Ivy n’était certaine de pouvoir répondre d’elle. Cela faisait déjà une quarantaine de minutes qu’elle était assise seule et il n’avait pas arrêté une seule seconde, à croire qu’il n’avait toujours pas comprit qu’elle n’était pas intéressé. Sa femme, par contre, avait elle parfaitement saisi son manège et lui lançait régulièrement un regard assassin. Génial, vraiment génial. Son humeur si détestable était principalement du au fait qu’elle s’était disputée avec Bay pour une histoire stupide mais aussi parce qu’on avait manifestement posé un lapin au grand Elijah. C’était assez risible en y pensant, que cela lui arrive encore de se faire planter comme un bleu. Elle ne savait pas qui était leur troisième larron mais une chose était certaine, elle espérait pour lui qu’il soit déjà très loin à l’heure qu’il était. Tournant légèrement la tête pour observer son patron du jour, elle esquissa un sourire en voyant qu’il était aux anges. C’était petit mais savoir que quelqu’un avait pourri sa journée suffisait à éclairer la sienne. Enfin sa nuit en l’occurrence. Elle ne détestait pas vraiment Elijah mais on ne pouvait pas avouer que c’était son meilleur copain. Elle n’appréciait pas particulièrement ses méthodes la plupart du temps mais il payait bien. Si elle voulait bien être honnête avec elle-même, Ivy s’avouerait qu’elle a accepté le job tout simplement parce que son ancienne vie lui manque. Mais l’introspection ce n’était pas son truc, du moins pour certaines choses. Mais si jadis elle était chargée de bousculer un peu la concurrence, aujourd’hui elle l’était pour protéger le big boss. Hourra.

Nouveau coup d’œil à sa montre. Il avait trente minutes de retard, il ne viendrait plus. Attrapant son verre qu’elle n’avait pas touché une seule fois, elle se leva pour quitté sa table et s’asseoir en face du blond avec une grâce naturelle. Ivy avait bien évidemment conscience d’être sublime et avait tendance à en jouer. Comme toutes les femmes, elle aimait attirait l’attention. Croisant les jambes sous la table, elle y posa son verre et adressa un sourire en coin à Elijah. « Le seule chose contre laquelle je pourrais vous protéger serait une crevette avariée. On devrait peut-être penser à rentrer ? » Le blonde n’avait pas sa langue dans sa poche mais en général elle gardait ses remarques acerbes pour elle. Avec difficulté mais elle n’était que l’employée. Enfin, vu comment il était proche de Sansa, on aurait pu croire qu’il en était de même pour eux mais loin de là. Bien loin de là.

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